samedi 11 janvier 2014

Le portrait rapide de Bali


Bruyante, colorée, raffinée... voila les trois adjectifs fréquemment lancer pour décrire Bali dans l’ensemble de son image comme une des destinations touristiques les plus prisées du monde.

Situé au cœur de l’archipel indonésien, un chapelet d’îles le plus long du monde qui s’étend de l’océan Indien jusqu’au Pacifique, Bali est une province de la république d’Indonésie, devenue une démocratie en 1999 après un long régime de dictature et abrite la capitale provinciale Denpasar, une ville animée habitée par environ 630.000 des habitants. Les habitants de Bali constituent des sociétés principalement agrairiennes malgré l’urbanisation qu’arrive au sud depuis le début de 1980. Les facilités comme électricité et télévision n’ont touché beaucoup d’endroits qu’au cours de ces trois dernières décennies, ce qui permet également d’utiliser beaucoup de médias de communication comme téléphone mobile et Internet.  
Les Balinais qui sont majoritairement hindouistes cohabitent avec d’autres minorités (musulmans, chrétiens, bouddhistes...) et appuient une grande importance sur les questions communautaires en particulier sur l’harmonie sociale. Chaque culture met en évidence de sa propre identité, mais demeure tolérante l'une les autres. Il semble que les Balinais partagent plus volontiers leurs traditions que les habitants des autres îles indonésiennes.


Le cœur de la société balinaise se trouve dans le village, et c’est une structure sociale de base qui constitue une communauté religieuse assemblée autour d’un groupe de temples où chaque membre est exigé de participer aux cérémonies. La pratique religieuse s’appuie au quotidien sur un art sophistiqué d’offrande et intègre musique et théâtre. L’organisation sociale qui permet d’assurer  les nombreuses tâches requises par les rituels se reflète dans l’aménagement de l’espace du village. Un plan régulier fixe la disposition des habitations domestiques de taille égale autour du centre qui regroupe temples, pavillons publics, marché et, souvent, habitations de la noblesse.

En tant que sociétés agrairiennes, Bali vivait de la culture du riz jusqu'à ce que les terres se fassent rares à partir du milieu du XXe siècle. Depuis, le gouvernement a encouragé la diversification agricole et la production de biens d’exportation comme le café, le cacao, le clou de girofle, la vanille, le tabac... Le tourisme apporte effectivement les devises mais commence à déranger l’espace agricole. Les ressources maritimes et côtières n’ont jamais été pleinement exploitées. Pendant longtemps, ce secteur a été pour la noix de coco et un peu pour le sel. Alors que la pêche reste une activité réservée aux pauvres.


Bali n’a jamais connu de véritable industrialisation, malgré quelques petites entreprises développées dans le sud en particulier dans le secteur de la confection qui emploient une main d’œuvre locale, ce qui permet de réduire un peu le chômage. 

La fabrication d’artisanats et d’objets d’art pour un usage profane est une activité très dynamique à Bali et tournée vers l’exportation. La production adaptée à la commande d’une clientèle étrangère a ouverte plus largement une opportunité de créativité. En outre, l’arrivée des artistes occidentaux aux endroits touristiques comme Kuta, Sanur et Ubud a joué aussi un rôle important dans le développement de ce secteur, alors que les entrepreneurs locaux ont profité également de cet apport. Par ailleurs, Bali est devenue un marché important étalant des artisanats, des antiquités et des mobiliers en provenance d’autres iles indonésiennes.



Le tourisme à Bali est un phénomène intéressant à la fois inquiétant tandis que la population a pris conscience de l’intérêt économique qu’il a porté. Cependant, les impacts de ce secteur ne sont pas toujours favorables. Les constructions dans le sud de Bali sont actuellement tellement expansives et presque urbaine à Kuta, Sanur et en cours d'augmentation à Ubud. De même, l’obstacle de la circulation routière commence à poser un problème au jour le jour. Malgré cela, les habitants de Bali demeurent douceurs dans leur quotidien et continuent à chercher l’harmonie dans les relations sociales tout en accueillant les touristes comme des hôtes - chaleureux et souriants. Espérons qu'ils seront toujours comme ça... ! Matur suksma.





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