vendredi 31 janvier 2014

À faire et à ne pas faire à Bali

En générale, les touristes qui ont passé, ou sont en train de passer, leurs vacances à Bali surnomment cette île comme « l’île de paradis ». Cependant, on doit être toujours réaliste du fait, comme partout ailleurs sur la planète, que ce jardin des dieux recèle aussi des dangers, des désagréments, des macaques combattifs, des scooters entêtés et autres. À défaut d’une prudence extra, vous pourrez terminer vos vacances non avec de bons souvenirs mais plutôt par les blessures ou la maladie. Par ailleurs, la culture balinaise est l’une des principales attractions touristiques de l’île mais, à leur insu,  les touristes peuvent offenser les locaux en violant les éthiques et les coutumes locales sans jamais en vouloir faire. Si vous souhaitez vous mêler à la population locale ou visiter les temples balinais, et ça va se passer sans doute, il faut savoir ‘quelque chose’ ce qui vous permet d’y vivre aisément et maintenir de bonne relation interpersonnelle n’importe où sur l’île.

Cet article a pour objectif de présenter quelques petites astuces à ceux qui sont en train de préparer leur voyage à Bali afin d’éviter les incidents qui arrivent quelquefois aux touristes sur place, et c’est ainsi qu’ils remportent le meilleur de leur voyage à ce petit paradis sur la terre. 

Savoir vivre et coutumes à Bali
Malgré bien de modernités que l’on peut remarquer à Bali, la culture locale reste fournir un principe fondamental sur lequel les Balinais se conduisent et créent des relations interpersonnelles. Donc, si vous désirez visiter ses temples, rencontrer ses habitants dans un marché, dans la rue, sur la plage..., il faut être bien avec eux en faisant attention à votre attitude de ne pas casser les fragilités locales.

Voici quelques astuces de savoir-vivre lors de vivre à Bali :
  • Habillez-vous et agissez de manière appropriée et modeste.
    Les Balinais sont tant plus conservatifs que la plupart des occidentaux. Malgré leur tolérance, ils froncent les sourcils sur les démonstrations publiques d’affection. Donc, quand dans les villages ruraux ou près des sites religieux, tenez les attitudes de convoitise à un strict minimum. Il en va de même avec des vêtements, habillez-vous aussi modestement que possible en particulier quand visiter des temples. Quand visiter un temple balinais, les hommes et les femmes sont exigés de couvrir les épaules et les jambes. Les tongs sont parfaitement acceptables tant que l’aspect général reste modeste. Si en raison de la chaleur tropicale vous préférez porter un short pour vos visites, munissez-vous néanmoins d’un sarong (une sorte de pareil-haut) et un selendang (une écharpe) à mettre à la taille avant d’entrer dans un temple. Dans la plupart des sites, ces articles sont normalement disponibles et à louer à l’entrée, mais vous pouvez apporter le votre.
  • N’utilisez jamais la main gauche pour toucher, pour donner ni pour recevoir.
    Cette précaution a rapport avec la main gauche d’être utilisée en particulier pour des raisons hygiéniques. De coutume, les Balinais utilisent de l’eau à la place de papier toilette pour nettoyer les régions infernales, et c’est la main gauche qui le fait. Donc, elle est considérée un peu polluée et impure et ne devrait jamais être utilisé pour toucher d’autres personnes ni pour remettre quelque chose. L’exception est lorsque vous donnez quelque chose avec toutes les deux mains, cela est considère comme un grand compliment.
  • N’utilisez pas votre index pour pointer ou appeler.
    En cas d’attirer l’attention de quelqu’un, invitez-lui de venir en étendant la main et, avec la paume tournée vers le bas, faisant une geste à la baisse.
  • Ne touchez jamais la tête de quelqu’un.
    Les Balinais croient que l’âme de quelqu’un réside dans sa tête, ce qui fait de limites pour les gens pour la toucher. Même pas les enfants ne devraient être touchés sur leur tête; c’est bien au contraire à ce qui est habitué en Occident.
  • Ne donnez jamais d’argent aux enfants ni à ceux qui tendent la main.
    À Bali donner l’argent aux enfants ou à ceux qui en demandent n’est pas recommandé parce qu’à défaut, vous pourrez créer des relations dénaturées, frustrations et détériorer leur future. Bien que donner des cadeaux aux enfants plus petits ou plus grands ne soit pas un tabou sur l’ile, mais si vous en distribuez sans raison aux enfants, cela leur incite à en demander plus en plus à chaque fois qu’ils croisent des touristes.
  • N’entrez pas dans un temple balinais pendant vos règles.
    Cela peut être pénible pour une femme, mais vous êtes dans une situation où l’ensemble de culture de l’ile est contre vous à cet égard. En effet, toute femme ayant ses règles, ou n’importe qui avec une blessure saignante ou écoulement sanguin, est considérée impure et ne pas être autorisée d’entrer dans tout site religieux.
  • Ne marchez pas sur des offrandes par terre.
    Les petites corbeilles aux fleurs colorées dont vous y trouvez partout (par terre, sur le trottoir, sur des plateformes...) sont les offrandes quotidiennes (localement appelée "canang sari") que les Balinais déposent dans la matinée pour leurs dieux et les esprits de la nature. Marcher sur ces offrandes peut être terriblement offensive pour un Balinais qui est témoin de votre faute. Donc, faite attention sur votre pas autour de l’ile de ne pas marcher sur les offrandes.
  • N’interrompez pas toute procession ou d’autres cérémonies religieuses.
    À Bali les processions religieuses se passent assez régulièrement, en particulier avant le jour férié comme Nyepi (jour de silence), la fête de temple..., et ces processions sont données la priorité par rapport à votre voyage. Donc, si vous êtes coincés derrière une procession dans une petite route, il est mieux de ne pas klaxonner ni faire des chahuts. Par ailleurs, dans un temple balinais, il y a quelques règles à suivre afin de garder une attitude appropriée au cours des cérémonies religieuses. Par exemple :
    - Votre position n’est pas plus haute que celle du prêtre qui officie la cérémonie.
    - Évitez d’utiliser la photographie au flash dans le temple.
    - Quelque soit la raison, vous n’êtes pas autorisés de marcher devant les fidèles qui sont en prière.




mardi 21 janvier 2014

Le village balinais : le cœur de la société balinaise



Quand on vient à Bali et fait quelques excursions autour de l’ile,  son itinéraire inclue  à coup sûr la visite d’un ou plus de villages, ou au moins passer par quelques villages. Une fois sur la route et arrivé à l’entrée du village, on y remarque sur chaque côté de la route des murs d’enceinte (clôture) assez variables coiffés de chaume, et aujourd’hui de plus en plus en bêton, avec des portes d’entrée donnant accès aux résidences des familles. C’est souvent aujourd’hui que l’on trouve également quelques magasins et des petits commerces qui fournissent aux villageois tout ce que l’on a besoin tous les jours. Derrière les  habitations se trouvent les potagers et plusieurs bananiers fournissant aux familles des légumes verts, des céréales et des fruits. Des coqs de combat dans des cages de bambou sur le sol, des poules libres comme l’air et des chiens errant dans les rues sont des aspects tellement courants dans un village balinais. Les canards n’y sont pas laissés libres mais dirigés quotidiennement vers les rizières.

Au centre du village se trouvent les maisons et édifices communaux, le temple local, le pavillon public des réunions, le tour de cloche en bois (bale kul-kul), sans oublier le grand arbre sacré (banian) aux racines embrouillées sous lequel se mettent quelques hommes avec leur coq. À quelques distances du village, habituellement au fond du village, se situe le cimetière, un espace ouverte entouré d’arbres dans lequel se voient des tombeaux – mais ils sont tous éphémères. C’est ici où ont lieu les crémations des corps. Ce site abrite aussi un temple (pura dalem) dédié aux défunts. Globalement, le village balinais est ombragé, très bien entretenu. Les jardins aux fleurs colorées le long de la route et la manipulation communale de l’eau produisent un fort sentiment de sécurité et d’organisation ordonnée. Voila la description globale aperçue quand on visite un village balinais.

Sur le plan socioculturel, un village balinais est plus qu’un simple groupe d’habitations et de bâtiments publics. C’est vraiment le cœur de l’organisation sociale balinaise qui abrite une communauté religieuse attachée à quelques temples. Le nombre de temples auquel la communauté villageoise est reliée varie de village en village. Chaque membre de la communauté est obligé par la coutume de prendre part à l’organisation des fêtes et cérémonies des temples. Les habitants considèrent la terre comme un héritage des ancêtres fondateurs qu’ils vénèrent autant que des divinités locales. Tous les couples mariés appartiennent à une association de voisinage (banjar) qui veille à l’application de la loi coutumière (adat) réglementant la vie privée et se charge des rites funéraires et des cérémonies de mariage.

Vue de l’administration de l’État, Bali est l’une des 33 provinces de la république d’Indonésie, constituée de 8 régions (kabupaten), une municipalité (kota madya), quelques dizaines de districts ou bourges (kecamatan)  et quelques centaines de villages administratifs (desa dinas). De cette structure administrative de l’État, Bali abrite deux types de villages : le premier, le village administratif qui est lié structurellement au système constitutionnel de l’état; le deuxième, c’est le village coutumier (desa pekraman ou desa adat) qui est autonome de nature. Le premier a été crée au départ par le gouvernement colonial hollandais après la conquête du sud de Bali en 1906 – 1908, alors que le dernier est l’organisation traditionnelle qui remonte au XIe siècle et établi en fonction des obligations coutumières et de l’attachement autour de ses temples. Compte tenu que les deux types de village sont établis avec différents concepts, ils ne sont guère congruents en termes du territoire et du nombre de population. Cet article se délimite pourtant à ce dernier car toute particularité et complexité de la culture, tradition et religion de Bali qui se distinguent des autres villages ou organisations de tout l’archipel sont associées, de manière directe ou indirecte, à cette ancienne organisation sociale balinaise. 

L’administration des villages balinais. 
Les villages balinais sont administrés par un conseil qui s’appelle "krama desa" composé de tous les foyers aux conjoints mariés. Tous les cinq ans ce conseil élit  l’un de ses membres comme chef du village (bendesa ou klian desa) et se réunit dans le pavillon communal (bale agung)  une fois par mois. Toutes organisations de la vie du village, fêtes et cérémonies des temples, etc. sont réglementées par une palette de lois coutumières convenues au village (awig-awig desa). Aujourd’hui, toutes les lois coutumières de Bali sont revues et adaptées aux sources du droit national et aux droits de l’homme. C’est ainsi qu’aucune décision prise n’est pas appuyée sur la délibération démocratique.  Il arrive que le conseil administre des sanctions à l’un ou plus de ses membres en violation de la loi coutumière.

Les grands villages et les villes importantes (Denpasar, Sanur, Kuta, Ubud et autres)  sont découpés en quelques petites associations de voisinage, et celle-ci s’appelle " Banjar ". Comme tous les villages, ces circonscriptions  possèdent également toutes les caractéristiques administratives des villages, chacune avec ses temples, son conseil, son pavillon, sa fête et cérémonie de ses temples.  Et c’est ainsi que l’organisation villageoise est universelle à Bali jusque dans la capitale provinciale de Denpasar.

Dans le but de préserver la culture et les traditions locales contre le développement intense du tourisme à Bali, et aussi grâce à l’autonomie régionale mise en place par le gouvernement indonésien depuis une quinzaine d’années,  l’orientation de développement à Bali a été changée pour être plus durable et tournée plutôt vers les villages coutumiers. Le corolaire est qu’il y a de plus en plus de nouveaux villages coutumiers (desa pekraman) qui ont été établis dans chaque région à Bali, et aujourd’hui, dans un territoire d’un seul village administratif se trouvent plusieurs villages coutumiers. Malgré les caractéristiques communes partagées par tous les villages coutumiers sur l’ile,  il y a de nombreux éléments et coutumes qui ne se trouvent vraiment que dans certains villages, et à Bali ces variantes spécifiques à une certaine communauté au sein d’une structure culturelle plus large sont souvent dénommées « desa mawa cara » (coutumes spécifiques à certains villages) qui méritent une préservation consciente de l’autorité balinaise.

Les aristocrates balinais restent habiter dans leur palais (puri) situé à l’intérieure des villages. Ces vastes complexes d’habitation sont protégés d’un mur d’enceinte avec deux ou trois portails donnant accès à l’intérieure. Comme un village miniature, cette habitation contient les maisons des divers membres et branches de la famille, chacune avec son jardin et ses murs de séparation. La société rurale de Bali ne possède pas de classe moyenne proprement dit. En générale, cet état est occasionné par la tendance que les hommes d’affaires, les entrepreneurs, les boutiquiers et travailleurs indépendants préfèrent habiter en ville comme Denpasar et ses banlieues.
Bali Essentiel : voyage Bali sur mesure

samedi 18 janvier 2014

SUBAK : la tradition agricole de Bali sur la liste du patrimoine mondiale



Pendant plus de mille ans, les matins au cœur de Bali ont porté une belle vision inspiratrice que sont les rizières en terrasse de l’ile. Malgré tout, la tradition agricole de Bali est tellement exceptionnelle – un système complexe qui comporte la technologie d’irrigation, l’organisation sociale et les pratiques spirituelles, – il vient d’être ajouté sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en tant que manifestation de la philosophie balinaise du Tri Hita Karana. C’est une philosophie fondamentale qui cherche à créer et  maintenir l’équilibre dans la vie en appuyant des bonnes relations entre les hommes et Dieu, entre les hommes eux-mêmes, et entre les hommes et l’environnement naturel. 

Dans le village de Jatiluwih sur les pentes du mont Batukaru au centre de Bali, la technique agricole est très bien préservée et presque inchangée pendant plus d’une dizaine de siècles. Les cultivateurs du riz dont les rizières sont alimentées par la même source d’eau se regroupent  dans une communauté agricole qui s’appelle « Subak ».  Chaque communauté s’occupe de quelques dizaines d’hectares de rizières et quelques centaines de personnes. Une source d’eau fiable est essentielle pour la culture humide du riz. Les membres cultivateurs se réunissent une fois par mois  pour discuter des questions liées à l’irrigation  - comment l’eau est à partager de manière égale parmi les rizières, et si les canaux sont abimés, comment  les réparer, quand on commence à les réparer... L’organisation régulière des rituels et cérémonies dédiés à obtenir la faveur de la déesse du riz, Dewi Sri est aussi liée au bon fonctionnement du système. Donc, le système de subak s’occupe de l’ensemble des pratiques agricoles démocratiques et égalitaires qui ont permis aux habitants de Bali d’être les plus efficaces producteurs du riz de tout l’archipel. Grace à ce système également, Bali a exposé un paysage naturel aux fortes valeurs culturelles et religieuses et possède l’unique système d’irrigation traditionnelle de toute l’Asie depuis XIe siècle.



La société balinaise est majoritairement hindouiste avec tant de croyances mélangées des éléments animistes.  La croyance est orientée pas uniquement à ce qui est visible et touchable mais aussi à ce qui est invisible mais appréciable.  Donc, l’organisation des rituels vis-à-vis à la culture du riz  a pour but d’éviter des catastrophes  -  afin que la récolte soit belle, la culture du riz ne soit pas attaquée par des mauvais insectes de parasites.



Le subak a été choisi en 2007 par le gouvernement indonésien pour la liste du patrimoine mondiale, et ensuite inscrit officiellement sur la liste lors de la 36ème session du Comité du Patrimoine Mondiale  de l’UNESCO. Cette décision a été soutenue par la Malaisie, l'Inde, la Suisse, le Mexique, le Cambodge, l'Allemagne et le Japon, car ce système permet de préserver l'environnement et de respecter les principes du développement durable. Elle implique également que Bali mérite une aide financière et des conseils d’experts de l’UNESCO. Comme il a été souligné par un expert en agriculture d’origine balinais que la tradition de subak continuait depuis très longtemps puisqu’elle est très efficace au niveau de la production du riz. « Chaque membre a même intérêt à obtenir de l’eau parce que tout le monde a besoin de l’eau. De même, chaque membre a également le même centre d’intérêt pour le temple auquel les rituels et d’autres activités spirituelles sont attachées. Donc, le subak est tellement fort en raison de la base physique (eau) et la base spirituelle (temple) ».  Effectivement, avec un labelle d’UNESCO, l’image de Bali ainsi que du Subak devient plus prisé, et on espère que cette nomination encourage les autorités locales pour aider les cultivateurs à l’entretient du Subak afin d’attirer de plus en plus de visiteurs se rendant à Bali pour voir ce patrimoine unique du monde. 

La culture du riz à Bali




Situé sous l’équateur, une terre fertile volcanique, un climat tempéré, assez d’eau et du soleil, Bali se prêt parfaitement à la culture du riz, et effectivement les rizières en terrasse restent une marque principale des paysages ruraux de Bali tandis qu’elles soient un peu diminuées depuis ces dernières décennies en raison d’autres usages du terrain. Avec un relief assez ballonné qui caractérise la plupart de terrain de Bali, il est difficile d’y mécaniser l’agriculture, et l’utilisation du motoculteur est rarement trouvée sur Bali. Cependant, les techniques ancestrales d’agriculture et les rites qui suivent ne sont pas changés dans les compagnes depuis mille d’années. De même, la complexité de système d’irrigation unique du monde est originaire de l’époque très ancienne qui remonte au IXe. Les canaux, les tunnels et les aqueducs sont entretenus par  des communautés agricoles qui s’appellent « subak ». Elles rassemblent des cultivateurs comptant sur la même source d’eaux et s’occupent des rituels pour la faveur de la déesse du riz.


Les paysans balinais qui restent très proches des traditions animistes en vigueur sur l’ile, font des offrandes dans les rizières à certains stades décisifs du cycle de croissance de la culture. Le plus élaboré de ces rituels a lieu quand les grains commencent à se former sur la tige. Les agriculteurs montent dans un coin de leur propriété un petit autel dédié à Dewi Sri (la déesse du riz).



Le cycle de croissance du riz :
  1. Les cultivateurs commencent à préparer les semences à base des grains du riz semés très serrés dans une pépinière qui prend une petite place dans les rizières, et ces semences sont prêtes à repiquer après 4 – 5 semaines.  Alors que les paysans continuent à préparer le terrain en faisant de labourage avec une charrue en bois et des bœufs ou des buffles d’eau. 
  2. Dans l’attente que les semences soient prêtes, la préparation des champs continue – labourage, irrigation afin de faciliter le travail, étouffage des herbes au sol afin de se pourrir et devenir de compost, nettoyer les digues de terrasses avec un long coupe-coupe et enfin niveler le terrain tout en continuant à l’inonder. 
  3. Quand les semences et les champs sont prêts, le repiquage commence, c'est-à-dire, on replante les semences dans les champs inondés, sachant qu’elles sont plantées dans le sol mais pas dans l’eau comme il est souvent perçu par les touristes. Il faut que les semences soient bien plantées dans le sol suivant une ligne droite, mais non n’importe où. Ceux qui ont l’habitude peuvent le faire avec une vitesse sans difficulté, même pas les regarder tout le temps.
  4. Trois mois après (voir 5 mois pour le riz traditionnel), le moment le plus attendu par le cultivateurs, on fait la récolte du riz. Comme d’habitude, avant de commencer la récolte, on fait des offrandes déposées dans l’autel de rizières et dédiées à la déesse du riz en guise de remerciement pour la faveur qu’elle a apportée à la belle récolte.  À Bali la moisson est fréquemment effectuée par les femmes car c’est un travail qui nécessite un peu plus de patience (pour ne pas perdre beaucoup de grains). Deux façons sont communément de rigueur pour récolter le riz.  Pour le nouveau riz, on coupe toute les pailles, puis les taper sur une planche de bois spécialement préparée pour faire tomber des grains a ensuite mettre en sac. Alors que pour le riz traditionnel dont la paille est beaucoup plus haute, on ne coupe que la tige de grains puis les attache en bouquet. Alors que les pailles sont laissées début pour certain moment dans les champs. Les deux types de riz sont différents au niveau de la culture, du goût et bien sur du prix. 
  5. Qu’est-ce que l’on fait avec des pailles du riz après la récolte ? Les pailles du riz sont en effet très utiles. Celles qui sont encore vertes sont récupérées pour les vaches, et on laisse le reste dans les champs  le mettant à feu pour enrichir le sol de leurs cendres.  


Bali : religion, croyance et philosophie



Quand on se rend à Bali, on découvre presque sûr quelques uns parmi ses aspects quotidiens, que ce soit la beauté des ses paysages – merveilleux volcans, magnifiques rizières en terrasse, végétations luxuriantes, plages paradisiaques – ou encore la richesse de ses traditions artistiques et religieuses – cérémonies spectaculaires, temples, offrandes, processions, crémations, spectacles de danse, orchestra traditionnel, sculptures, peintures... Cependant, tout cela n’est rien de plus sans appréciation de la religion balinaise. Le point essentiel à comprendre à propos de Bali est qu’il n’y a guère de cloison entre la religion et le monde séculier, entre la vie spirituelle et la vie sociale. Dieu est omniprésent dans toutes ses créations sans connaitre aucune exception. 

Avant l’arrivée de l’hindouisme à cette ile, les Balinais avaient eu une religion, et de nombreux éléments de l’ancienne religion sont encore pratiqués de nos jours. Les Balinais partagent des communs ancêtres avec les malayo-polynésiens qui se sont installés sur les iles du Pacifique il y a plusieurs milliers d’années. Ils adoraient de nombreux dieux de la nature et des ancêtres. Leurs temples sont des espaces ouvertes avec des sanctuaires. En présentant les offrandes en fruits, les dieux ont été invités à visiter les sanctuaires. Tout cela est commun à la pratique de la religion balinaise et affirme son origine.

La croyance fondamentale tellement ancrée à Bali, et presque universelle, vaut que le monde se met dans les binaires oppositions, et cela est communément reconnu comme « rwa bhineda ». Ce principe philosophique est également reconnu quelques parts ailleurs, par exemple, à Java entre le bien et le mal, le jour et la nuit, la montagne et la mer, le male et la femelle, droite et gauche... Le point de vue balinais sur le monde est quelque peu évocateur de Héraclite, un philosophe grec (540 – 480 av.J.C.) qui a enseigné que tout est dans un état de désordre, instabilité et conflit, et que le conflit entre les oppositions a constitué l’univers. Ces opposés étaient en quelque sorte les mêmes faisant référence à celui.

La religion balinaise, connue comme « Agama Hindu Dharma » est en effet constituée de nombreux éléments et influences. La croyance fondamentale est  que le monde se trouve entre deux côtés antagonistes. Laissé entièrement à lui-même, tout tombe en désordre. Il exige une intervention extérieure, c'est-à-dire, l’homme, par ses bonnes actions de mettre le monde en ordre et contrebalancer la tendance instinctive vers le désordre. Le but principal est pour atteindre un état dans lequel toutes les deux forces opposées (le bien et le mal) vivent côte à côte en équilibre. C’est la philosophie qui donne la fondation à l’organisation des impérissables cérémonies, prières et offrandes dans toute l’ile dont l’objectif est pour attendre l’équilibre pas uniquement pour les hommes mais aussi pour le village, Bali et le monde entier. Cependant, l’équilibre soi-même est  éphémère de nature, il faut le tenter de manière persistante en organisant les rituels récursifs.


Une opinion plus radicale a été proposée par un anthropologue américain, Hildred Geertz en signalant que le conflit est  la caractéristique fondamentale de la vie d’après l’optique balinaise du monde. Ceux qui ont de puissance spirituelle (sakti), que ce soit dotée par les forces humaines et non-humaines, terrestres et célestes, sont impliqués dans un compétitif combat perpétuel les uns aux autres. L’univers est donc constitué des fluctuations, des flux et des forces de changement qui sont parfois conditionnées par les maitres de pouvoir magique. Les fêtes et cérémonies de temple sont considérées comme une voie vers le pouvoir magique pour encourager tous les êtres spirituels de ne pas détruire la vitalité de la congrégation et la fertilité de ses terres, et tenir à distance ceux qui ne peuvent pas être convaincu et bénir la communauté des forces qui la permettent de continuer à s’y opposer. 

L’âme pour les Balinais est la respiration de la vie. Elle migre de corps en corps à travers la réincarnation comme un jeu de serpent et échelles et fait le progrès au cours de son déplacement.  Même Buddha avait vécu d’innombrables réincarnations avant d’atteindre le paradis. Selon cette croyance, l’âme est détachée du corps. La vue abrahamique est différente sur ce sujet. Les juives, les chrétiens et  les musulmans considèrent la vie comme un stage où ils sont confrontés à un test – s’ils passent le test, ils atteindront le paradis, et s’ils échouent, ils iront en enfer – très peu d’idée sur la vie au-delà. Les chinois ont tous les points de vue au-dessus et une vue sur l’immortalité. L’immortalité dépend du corps, et s’il n’a pas été rendu immortel,  l’âme n’a pas survécue. Afin de le rendre immortel, il importe à consommer du mercure, du jade et de l’or. 

La réincarnation
Comme en Inde, tous les balinais tiennent une croyance forte sur la réincarnation (samsara). Le corps humain est l’emballage de l’esprit qui s’appelle « Atman ». L’existence de l’atman et le corps est peut-être mieux comprise par l’analogie du conducteur et sa voiture – c’est lui qui fait bouger la voiture, et à défaut, la voiture ne sert à rien. La naissance et la mort sont juste la création et la destruction du corps altérable. La réincarnation se produit lorsque l’esprit (atman) est né de nouveau dans un nouveau corps, et pour atteindre cet état, l’ancien corps doit être complètement détruit. C’est la raison pourquoi les hindouistes à Bali et en Inde organisent la crémation dont le but est pour fusionner l’ancien corps (microcosme) et le rendre au macrocosme.

Lorsque quelqu’un meurt, son âme survole autour de son corps. Sachant qu’elle peut déranger son ancienne famille,  la famille  tient à la traiter correctement par une succession de cérémonies pour la détacher de son corps. D’abord, une cérémonie de pré-crémation  est organisée, puis une cérémonie de  crémation qui est suivie par une  autre cérémonie qui s’appelle « Nyekah ou Memukur » par laquelle l’âme est relâchée et rendue à sa source, c'est-à-dire, au Dieu.  Avant la réincarnation, suivant un point de vue, il y a un délai pour le paradis et l’enfer dont la durée de chacun est déterminée par le karma (l’accumulation des actions lors de la vie précédente) de chaque individu.  On peut se réincarner au plus élevée ou plus basse – comme un homme sacré, animal, où même végétation – encore c’est son karma qui définie tout cela. 

Quand l’esprit est finalement libéré de tout désire terrestre, il atteigne le moksa, un état où l’âme individuelle (atma) fusionne avec l’âme universelle du Créateur (Paramātma). Ayant fusionné avec le Dieu, il manque de son identité au Nirvana, l’état le plus haut d’illumination. Ceux qui atteignent le moksa sont considérés être en mesure de prendre leur corps avec eux quand ils meurent. Il se peut que l’on atteigne le moksa pendant la vie (jiwa mukti). Les animaux aussi prennent part à la réincarnation jusqu'à ce qu’ils atteignent le Nirvana. Encore, c’est son karma qui détermine que l’on y soit recomposé ou puni. Faire des bonnes actions, des offrandes, des danses sacrées, des musiques cérémoniales... tout porte de bons karmas.

Le thème principal de l’hindouisme qui était apporté en Inde par les immigrants indo-européens est que Dieu est omniprésent à tout moment, que Dieu imprègne toutes ses créations. Il suit que l’essence de l’home et Dieu est unique, et à défaut, la réincarnation ne se produit jamais. Tout est doté de l’âme, et un être humain pourra être né à nouveau comme insecte, animal, plante... Cette croyance encourage de respecter tout. 

On voit la réincarnation aujourd’hui comme essentiellement indienne, une partie principale de l’hindouisme et le bouddhisme du monde. Cependant, il est également trouvé dans la tradition occidentale. Pythagore, populaire autour 532 av.J.C., a fondé une religion avec le principe de la transmigration d’âmes. Il a cru que, après la mort, l’âme peut se réincarner comme des plantes ou des animaux. Lui-même, il avait été une fois un garçon et une fille, un arbuste, un oiseux ou un poisson. De même, Platon, l’un des disciples de Pythagore, a aussi cru,  bien qu’il n’ait pas pu en prouver,  que l’âme était constituée de trois parties : raisonnement, émotion, et désir inferieur et appétit. Seulement le raisonnement est immortel, il existe avant la naissance et continue à survivre après la mort. Ce que la bonne personne peut espérer de jouir après la mort est  la réunification de son âme avec  les formes incorporelles supérieures d’existence référencées comme divines.



dimanche 12 janvier 2014

À la découverte de Bali



Comme il est couramment perçu par tout le monde, Bali est effectivement une destination unique et paradisiaque. Située au sein de l’archipel indonésien, cette petite île offre tout aux visiteurs pour en vraiment prendre plein les yeux et le cœur. Sa nature généreuse présente de panoramas grandioses et exceptionnels, et ses vieux volcans semblent comme des gardiens permanents surplombant la jungle tropicale et les profondes gorges bordées de rizières fertiles qui s’étendent jusqu’aux côtes où s’y trouvent des magnifiques plages interminables de sable blanc. Cette image n’est pas finie jusque-là d’ailleurs, mais toutes les splendeurs naturelles s’y enrichissent en plus à des valeurs historiques, culturelles, artistiques et religieuses, le tout étant défini par d’anciens palais, de nombreux temples sacrés, fêtes religieuses,  une multitude des danses, musiques et artisanats de qualité.


Le sud de Bali
Les grandes plages de sable blanc dans le Sud de Bali offrent les meilleures vagues du monde ainsi qu’une infrastructure de première classe pour les sports nautiques. C’est ici également que se trouve Denpasar, la capitale bien animés de Bali avec ses marchés pittoresques en plein air et l’art indigène du musée de Bali. Puis, Sanur, le village historique ainsi que l’ancienne enclave  touristique de l’ile, est juste à 2 km de Denpasar vers la côte. Ce quartier occupe un rivage qui s’étend sur 5 kilomètres. En revanche, Kuta, jadis un petit village de pêcheurs, abrite de nombreux bars, discothèques, magasins, bureaux de change, hôtels de petit budget. Enfin, Seminyak, juste au nord de Kuta, un quartier chic qui rassemble de restos gastronomiques, de belles boutiques d’artisanats de qualité et de boites de nuit. Ces deux derniers sont les sites les plus préférés pour le surf.

Le sud-ouest de Bali
Le sud-ouest de Bali occupe pratiquement une bonne partie de la région de qui bénéfice de la nature généreuse et luxuriante où se trouvent autant des rizières et une diversité des plantations de caféiers, girofliers, cocotiers, fruitiers... à partir de la côte sud-ouest jusqu’aux montagnes du centre-ouest. Cependant, cette région est très peu développée en tourisme. Mis à part du célèbre temple de Tanahlot qui constitue le site incontournable de Bali, la majorité de cette partie de l’ile est pratiquement sauvage et encore méconnue de la plupart des touristes de masse. Ce n’est que depuis récemment que certains investisseurs du tourisme ont commencé à mettre en place à petite échelle des établissements hôteliers dans certains endroits notamment le long de la côte sauvage de sud-ouest qui borde l'océan Indien.


Le centre de Bali
Le centre de Bali est caractérisé des aspects de la nature paisible : rizières en terrasse, villages traditionnels, communautés artisanales, temples, anciens palais, monuments archéologiques... Ubud, la ville ainsi que le foyer culturel de Bali est très réputé pour ses spectacles de danse et de musique. Ici on trouve également quelques galléries de peintures et musées qui abritent une belle collection d'œuvres artisanales - peintures, sculptures en bois d'antiquité et contemporaines. Alors que le palais d'Ubud, Puri Saren, organise tous les soirs des spectacles de danse traditionnelle. Le festival annuel d'écrivains d'Ubud attire également les amateurs de littérature du monde entier. Célèbre pour des hôtels de luxe sereins, la spectaculaire gorge de l’Ayung offre un cadre magnifique à des activités de rafting. La ballade de l’éléphant vers la jungle tropicale s’effectue autour de cette région, étant considérée comme très bonne activité sensibilisant les visiteurs au bien-être et à la préservation des éléphants dans la nature. Les célèbres rizières en terrasse de Tegalalang se trouvent en quelques kilomètres d’Ubud arrêtant tous les touristes qui y passent pour faire quelques meilleures prises de photo et/ou juste pour boire un coup dans un des petits cafés situés sur les pentes de la vallée. 


L'est de Bali
L’est de Bali est dominé par le majesté du volcan sacré de mont Agung qui domine presque toute l’ile. Sur ses flancs s’étend le Pura Besakih, le temple le plus grand et le plus vénère de Bali appelé comme « temple mère de Bali ». Le littoral est de Bali est caractérisé par de falaises abruptes  et de petites criques de sable noire. Très riche en biodiversité marine, cette région abrite des plus beaux sites de plongée de Bali avec des beaux récifs coralliens. Amed et Tulamben sont les sites idéaux pour la plongée et l’observation sous-marine, mis à part que ces zones ne sont pas encore touchées par le tourisme de masse. Tenganan, un vieux village habité par la communauté balinaise pré-hindouiste qui continue à pratiquer l’ancienne coutume, tradition et rituels ancestraux, est situé aussi dans cette région.  De même, la région de Kintamani qui offre un panorama spectaculaire sur l’immense ancien cratère qui entoure le lac Batur et le mont Batur, le volcan le plus actif.


Le nord et l'ouest de Bali
Le nord de Bali se situe au cœur de la chaine centrale, alors que l’ouest se caractérise par des montagnes infranchissables. Cette région dispose bien des contrastes intéressants avec le reste de l’ile. Sur le plan pratique, cette partie de l’ile peut être atteint à travers de nombreuses liaisons routières soit par la route côtière de l’est soit par les routes qui traversent la chaine centrale ou par la route de contournement de l’ouest. Néanmoins, le caractère le plus marqué de cette région est la moindre humidité et la température plus chaude notamment le long de la plaine littorale du nord-est et du nord-ouest, malgré la bonne partie des montagnes du centre nord étant bien verdoyante et luxuriante, couverte d'une bonne massive des forêts tropicales et des plantations de caféier et de giroflier.


La forêt savane dans le nord-ouest fait partie du parc national de Bali Barat



samedi 11 janvier 2014

Le portrait rapide de Bali


Bruyante, colorée, raffinée... voila les trois adjectifs fréquemment lancer pour décrire Bali dans l’ensemble de son image comme une des destinations touristiques les plus prisées du monde.

Situé au cœur de l’archipel indonésien, un chapelet d’îles le plus long du monde qui s’étend de l’océan Indien jusqu’au Pacifique, Bali est une province de la république d’Indonésie, devenue une démocratie en 1999 après un long régime de dictature et abrite la capitale provinciale Denpasar, une ville animée habitée par environ 630.000 des habitants. Les habitants de Bali constituent des sociétés principalement agrairiennes malgré l’urbanisation qu’arrive au sud depuis le début de 1980. Les facilités comme électricité et télévision n’ont touché beaucoup d’endroits qu’au cours de ces trois dernières décennies, ce qui permet également d’utiliser beaucoup de médias de communication comme téléphone mobile et Internet.  
Les Balinais qui sont majoritairement hindouistes cohabitent avec d’autres minorités (musulmans, chrétiens, bouddhistes...) et appuient une grande importance sur les questions communautaires en particulier sur l’harmonie sociale. Chaque culture met en évidence de sa propre identité, mais demeure tolérante l'une les autres. Il semble que les Balinais partagent plus volontiers leurs traditions que les habitants des autres îles indonésiennes.


Le cœur de la société balinaise se trouve dans le village, et c’est une structure sociale de base qui constitue une communauté religieuse assemblée autour d’un groupe de temples où chaque membre est exigé de participer aux cérémonies. La pratique religieuse s’appuie au quotidien sur un art sophistiqué d’offrande et intègre musique et théâtre. L’organisation sociale qui permet d’assurer  les nombreuses tâches requises par les rituels se reflète dans l’aménagement de l’espace du village. Un plan régulier fixe la disposition des habitations domestiques de taille égale autour du centre qui regroupe temples, pavillons publics, marché et, souvent, habitations de la noblesse.

En tant que sociétés agrairiennes, Bali vivait de la culture du riz jusqu'à ce que les terres se fassent rares à partir du milieu du XXe siècle. Depuis, le gouvernement a encouragé la diversification agricole et la production de biens d’exportation comme le café, le cacao, le clou de girofle, la vanille, le tabac... Le tourisme apporte effectivement les devises mais commence à déranger l’espace agricole. Les ressources maritimes et côtières n’ont jamais été pleinement exploitées. Pendant longtemps, ce secteur a été pour la noix de coco et un peu pour le sel. Alors que la pêche reste une activité réservée aux pauvres.


Bali n’a jamais connu de véritable industrialisation, malgré quelques petites entreprises développées dans le sud en particulier dans le secteur de la confection qui emploient une main d’œuvre locale, ce qui permet de réduire un peu le chômage. 

La fabrication d’artisanats et d’objets d’art pour un usage profane est une activité très dynamique à Bali et tournée vers l’exportation. La production adaptée à la commande d’une clientèle étrangère a ouverte plus largement une opportunité de créativité. En outre, l’arrivée des artistes occidentaux aux endroits touristiques comme Kuta, Sanur et Ubud a joué aussi un rôle important dans le développement de ce secteur, alors que les entrepreneurs locaux ont profité également de cet apport. Par ailleurs, Bali est devenue un marché important étalant des artisanats, des antiquités et des mobiliers en provenance d’autres iles indonésiennes.



Le tourisme à Bali est un phénomène intéressant à la fois inquiétant tandis que la population a pris conscience de l’intérêt économique qu’il a porté. Cependant, les impacts de ce secteur ne sont pas toujours favorables. Les constructions dans le sud de Bali sont actuellement tellement expansives et presque urbaine à Kuta, Sanur et en cours d'augmentation à Ubud. De même, l’obstacle de la circulation routière commence à poser un problème au jour le jour. Malgré cela, les habitants de Bali demeurent douceurs dans leur quotidien et continuent à chercher l’harmonie dans les relations sociales tout en accueillant les touristes comme des hôtes - chaleureux et souriants. Espérons qu'ils seront toujours comme ça... ! Matur suksma.





vendredi 10 janvier 2014

À propos de ce blog



Communément surnommée comme " ile des dieux ", Bali ne cesse jamais de respirer la beauté et le charme. Avec son paysage très varié – de volcans et de montagnes avec de foret tropicale, de rizières verdoyantes en terrasse, de côtes escarpées avec des plages de sable fin, et de collines arides volcaniques tout offrant un cadre pittoresque à sa culture colorée, fortement spirituelle et unique, Bali mérite la désignation d’être le paradis sur la terre. Abritant des meilleurs sites de plongée et de surf, une multitude d’attractions culturelles, historiques, archéologiques, et une large gamme d’hôtellerie, Bali est une des destinations touristiques les plus prisées du monde accessible à tout le monde.


Ce petit blog a pour vocation de fournir des informations complémentaires  à notre site officiel qui traite de voyage et découverte Bali. Donc, les articles qui se succèdent sur ce site traitent de toutes informations sur Bali et voyage à Bali. Nous espérons que cela pourra vous offrir un aperçu sur les richesses exceptionnelles de cette destination et susciter votre intérêt  pour un projet de voyage à Bali et emprunter  le chemin de découverte avec nous.