dimanche 10 juillet 2016

Quelques faits importants sur Bali encore méconnus


Le plus grand nombre de manifestations artistiques à Bali est consacré à la dévotion et sincère sacrifice au Dieu  

Dans le monde du tourisme, Bali est effectivement une destination très connue au monde. Les paysages enchanteurs, la culture vivante et authentique, la population chaleureuse sont quelques uns parmi autant de clichés emblématiques associés à Bali. En coulisse de sa notoriété, néanmoins, il existe évidemment de nombreuses choses qui sont très peu dévoilées et ainsi méconnues aux publiques, même aux Balinais eux-mêmes, et c′est normal... Ci-dessous sont quelques faits importants de Bali rarement dévoilés jusqu′à présent et qui méritent d′être connus. 

Bali est située entre Java à l′ouest et Lombok à l′est, et s′étend sur 153 kilomètres environs de l′ouest à l′est et 122 kilomètres du nord au sud avec la totale superficie de 5,780 kilomètres carrés habitée par 4,22 millions d′habitants et donc la densité moyenne de 730 habitants par kilomètre carré.

De la totale de 4,22 millions d′habitants, se trouvent 89% de l′ethnie balinaise, 7% de l′ethnie javanaise, 1% de l′ethnie Bali originaux (Bali Aga), et 1% de l′ethnie maduranaise (de l′ile de Madura). Sur le plan religieux ou la croyance, 92,29% de la population sont hindouistes, 5,69% musulmans, 1,38% catholiques et chrétiennes, et 0,64% bouddhistes.

La tolérance et le respect réciproque entre les croyances à Bali
Dans la communication quotidienne, il existe 3 langages employés sur Bali. L′emploi du langage balinais se trouve plus dominant dans la compagne, alors qu′en ville comme Denpasar et les lieux touristiques s′emploie plus souvent la langue indonésienne (le Bahasa Indonesia). Et les langues étrangères comme anglais, japonais, français, mandarins, espagnol, italien s′utilisent largement et notamment dans les lieux touristiques – Kuta, Sanur, Nusa Dua, Ubud, Lovina, Amed...

Actuellement les moyens d′existence des Balinais sont majoritairement en rapport avec le secteur du tourisme, le commerce, l′agriculture, l′artisanat, les fonctions publiques... Par ailleurs, Bali est aussi connue comme ile où la population est très attachée à la culture, la tradition, et l′art.

Malgré la transformation en cours, la riziculture reste l′activité principale de la plupart de Balinais
L′adaptation des artisanats au goût des clientèles ouvre une grande espace de créativité parmi les artistes et les artisans de Bali

·         Depuis quand Bali est habitée
On estime que Bali a déjà été habitée depuis 2000 Av. JC par le groupe d′Austronésienne, la population qui migra de l′Inde continentale et de la Chine. Cette période est bien affirmée dans une ancienne inscription en pierre qui a été découverte dans un petit village appelé Cekik, à l′ouest de Bali. De la pratique culturelle ainsi que la langue utilisée à l′époque,  les archéologues et les anthropologues sont en accord que les Balinais ont de l′affinité avec la population qui habite d′autres régions de l′Asie du Sud-est et l′Asie orientale entre autres les autres indonésiens, Malaysiens, Singapouriens, et Philippines. 

L′ancienne carte de Bali

·         Depuis quand le nom Bali est employé ?
Le nom “Bali Dwipa” (en sanscrit “l′ile de Bali”) est marqué dans plusieurs anciennes inscriptions et plaques dont une étant celle de Blanjong  écrite par Sri Ksari Warmadewa en 914 qui mentionne le nom “Walidwipa”. Il est décrit également que le système complexe d′irrigation traditionnelle de Bali qui s′appelle “Subak” fut commencée à y mettre en application à l′époque. Et aujourd′hui le subak de Bali est classé en tant que patrimoine mondial de l′UNESCO.

L′une des anciennes inscriptions qui marque le nom Wali Dwipa (l′ile de Bali)
Le complexe système d′irrigation traditionnelle de Bali en fait commença à mettre en application à Bali avant le X e siècle.  

·        Quand les Occidentaux arrivèrent à Bali pour la première fois ? 
On prévoit que les Occidentaux commencèrent à mettre les pieds à Bali lors du règne de roi Dewa Agung  en 1585 où atterrir un navire battant pavillon portugais près de la péninsule sud de Bukit. Ensuite, un explorateur hollandais, Cornelis de Houtman, arriva à Bali en 1597 qui se poursuit ensuite en une coloniale des Indes néerlandais avec leur compagnie de commerce coloniale dans tout l′archipel. L′intervention politique et économique des Hollandais sur Bali commença un peu plus tard en 1840 où ils arrivèrent depuis le nord vers la région du Sud où ici fit rage la guerre civile entre les petits royaumes balinais.

L′image du bateau de l′explorateur hollandais Cornelis de Houtman en 1597


·         Quand Bali est devenue une destination de voyage international
Malgré l′arrivée des étrangers à Bali ayant lieu bien longtemps à l′avance, le tourisme soi-même ne commença pas à cette époque.  Leur arrivée eut pour seul but de faire du commerce et se poursuivre au colonialisme, compter depuis l′époque portugaise, néerlandaise et enfin japonaise. Le tourisme ne commença à donner qu′un signal fort à Bali jusqu′à ce que les anthropologues Margaret Mead – Gregory Bateson, les artistes Miguel Covarrubias et Walter Spies, et un musicien Colin McPhee aient publiés leurs ouvrages en 1930 qui décrivent Bali en tant que “charme esthétique d′une terre en paix avec elle-même et la nature”. Ces publications fut réussies de faire curieux et intriguer les voyageurs de venir à voir Bali. Depuis cette ile commençait à accueillir les voyageurs internationaux et se transformer aujourd′hui en destination touristique très prisée et toujours inondée des touristes chaque année. 

   


·         La plus grande tragédie de Bali
Avant de gagner sa réputation actuelle, Bali a en fait traversés des moments difficiles au cours des quels des milliers d′habitants furent laissés sans abri et tués par les incidents les plus dévastateurs dans l′histoire de Bali. 

La première tragédie est survenue en 1963 lorsque le mont Agung cracha des cendres et de la lave chaude sur toute l′ile.  En plus de perdre leurs maisons, les habitants perdirent aussi leurs terres enfouies sous le sable volcanique. Cette condition fit fuir beaucoup d′habitants, surtout ceux qui habitent dans les régions autour du volcan, vers d′autres régions plus sécurisées, même vers d′autres iles. Au début du régime de Générale Suharto, les Balinais qui avaient perdu leurs propriétés furent réinstallés sur d′autres iles – Sumatra, Kalimantan, Sulawesi...Depuis lors, les Balinais, qui ne sont pas d′origine nomade, commençaient la vie en dehors de leur terre ancestrale, notamment dans les zones de transmigration.


Deux ans plus tard, en 1965, la rébellion politique des  groupes communistes éclata à Jakarta, la capitale de l′Indonésie, se propageant et évoquant une catastrophe humanitaire jusqu′à Bali. Le conflit violent entre les sympathisants de deux parties politiques les plus influentes à l′époque, la partie communiste (PKI) et la partie nationaliste (PNI), se transforma en friction horizontale provoquant un massacre de groupe communiste dans toute l′Indonésie.


Sur la total victime qui compte environs 500,000 personnes de toute l′Indonésie, il y avait au moins 80,000 victimes qui sont tombées à Bali, et ce nombre représente 5% de la population balinaise à l′époque. Il s′agit à proprement parler d′une catastrophe humanitaire qui laissait un traumatisme psychologique très profond parmi les Balinais jusqu′à présent.

·         La faune de Bali non uniquement l′étourneau de Bali


Au moins jusqu'au début du 20e siècle, la faune qui vécut sur Bali n′est pas uniquement le "Jalak Bali” (l′étourneau de Bali), mais aussi  d′autres espèces, y compris les grands mammifères tels que taureaux, léopards et tigres de Bali (Panthera Tigris Balico). Jusqu'à présent les taureaux de Bali (Bos Sondaicus) sont toujours là, pas comme animaux sauvages mais comme animaux de compagnie qui peuvent aider à travailler dans les champs, les rizières...


Alors que les tigres de Bali et les léopards sont maintenant disparus. Selon "La liste rouge mondiale de l'UICN des espèces menacées", le reste de dernier tigre de Bali a été abattu en 1937. Mais elle a affirmé qu′il existèrent encore quelques uns jusqu'à 1940-1950.



·         La prévision de la pénurie d′eau dans le Sud de Bali
En raison de l′organisation des activités touristiques  en abondance qui impliquent de l′usage massif de l′eau souterraine  par de nombreux hôtels concentrés dans le sud,  deux rapports journalistiques, chacun étant “Desperately seeking survival”  de la Magazine Time 2002 et “Goverment to build water catchment at Petanu river” de Jakarta Post 2011 ont indiqué 200 rivières environs sur un total de 400 sur Bali qui subissent de sécheresses surtout dans le Sud de Bali. Ces rapports ont signalé également que le Sud de Bali subi une pénurie d′eau potable jusqu′a 2500 litre par seconde l′année dernière. 
En anticipation de cette situation, l′état a projeté une construction d′un bassin versant et une installation de traitement près de la rivière Petanu dans la région de Gianyar avec la capacité d′évacuation d′eau de 300 litre par seconde introduite à la ville de Denpasar, Badung, et Gianyar.


·         Bali en dérision et adoration 
Après l′attentat de Bali en 2002, de nombreux pays ont émis un avertissement pour ses citoyens pour être prudent quand ils voyagent à Bali. Les États-Unis, par exemple, avaient émis une forte interdiction pour ses citoyens de ne pas visiter Bali, puis ils en arrêtèrent en 2008 suivi par l′Australie qui abaissa son avertissement en catégorie moyenne.

La dernière mise en garde était le rapport du gouvernement de l′Australie occidental en mi-mars 2013 avertissant ses citoyens à se méfier du risque de contracter des maladies infectieuses lors de la visite de Bali. Cependant, cette mise en garde y termina immédiatement  dès que le ministre australien des affaires étrangères est venu à Bali en juin 2013 et a témoigné lui-même la vraie condition de Bali. En dépit de cela, il reste encore d′autres choses qui embrumaient le tourisme de Bali depuis cette dernière décennie.


Malgré la présence du côté négatif et d′autres inconvenances, Bali dispose aussi d′un bon côté avec beaucoup d′éloges et de récompenses prestigieuses provenant de diverses partis entres autres :
-   La reconnaissance en tant que “The Best Island” de Travel and Leiseure en 2010. Ce prix a été attribué à Bali  parce qu′elle est considérée comme destination touristique avec des attractions très complètes (plages, montagnes, villages, rizières, culture, art, musées, esprit ouvert et chaleureux de ses habitants...)
-   La reconnaissance en tant que “World′s Best Islands” de BBC en 2011. Bali est jugée comme la meilleure ile au monde après la Grèce.


-     Encore de divers honneurs comme le plus beau, le plus favoris...qui ont été épinglés pour Bali par de divers portails de voyages internationaux. 

·         L′art sacré... ce n′est pas l′art de la scène
Bali est très célèbre pour la spiritualité et l'art. Dans le passé, toutes les activités entreprises constituaient une forme de sincère dévotion (bhakti) et sincère sacrifice (yadnya) dédiée au Dieu. De même, toutes les formes d′art qui étaient créées et effectuées étaient la manifestation de dévotion. Donc, danser, faire de la musique, chanter une chanson sacrée, faire de la sculpture sont des formes de dévotion.
Parmi de nombreux types d′art, certains sont considérés comme sacrés et donc ne peuvent être représentés que dans certaines occasions, par exemple, lors de la fête d′un temple ou certain rituel dans le village. Alors que d′autres peuvent être représentés n′importe quel jour même quand il n′y a pas de fête particulière. 


Depuis que Bali est devenue une destination touristique, de nombreuses activités artistiques ont vécu l′expérience de changement de valeurs – de la dévotion à la commercialisation. Les formes d′art qui avaient été consacrées à la dévotion dans les temples, dans les palais... sont aujourd′hui largement exposées et représentées aux touristes.  Par conséquent, de nombreux observateurs et amateurs de Bali sont inquiets que la valeur sacrée de l′art balinais ne soit plus préservée, et c′est logique.  Cependant, ces inquiets ont été anticipés par les autorités balinaises de manière juste et appropriée, c′est à dire, en faisant la distinction entre l′art sacré et l′art profane. Cette distinction se fait en éliminant certains aspects sacrés de l′art soi-même lors de la représentation ou la reproduction pour les touristes. La danse de Barong, par exemple,  habituellement représentée pour les touristes tous les jours, n′est pas en fait la version originale. À part la durée du spectacle déjà adaptée au goût de touriste, certains aspects rituels de la danse sont éliminés afin d′éviter la dégradation de ses valeurs magiques.

·         Kaja – Kelod... ou perdre son orientation spatiale à Bali
Comme on disait avant, le langage largement utilisé à Bali est le langage balinais (basa Bali), alors qu′en ville on utilise le bahasa Indonesia (la langue indonésienne) ou le mixte ou une sorte de créole Bali-Indonesia avec un accent fort balinais.  Ceux qui travaillent dans le tourisme arrivent à parlent bien une ou plus de langues étrangères.
Cependant, pour ceux qui viennent de s′installer à Bali, les rudiments langagiers à maitriser sont ceux qui ont rapport avec la désignation de direction : kaja, kangin, kelod, kauh (nord, est, sud, ouest respectivement). Pourquoi ?  Lorsqu′on y demande un certain endroit, les Balinais donnent toujours la réponse avec la direction de points cardinaux plutôt que droite – gauche  comme il est courant en Occident. Quand on  demande : “Où est le café Uno ici ?”, par exemple, les Balinais tendraient à en répondre : “Il est juste au nord (au sud/à l′ouest/à l′est) de l′hôtel Abian”.


Le pire est pour comprendre et designer la direction kaja-kelod (nord-sud), et pour ceux qui sont nouveaux à Bali, ces deux mots sont vraiment ambigus. Kaja (nord), c′est effectivement le nord pour ceux qui habitent dans le Sud (Denpasar, Sanur, Kuta...), mais c′est le sud pour ceux qui habitent dans le Nord (Singaraja, Lovina...). De même, kelod (sud), c′est vraiment le sud pour ceux habitent dans le Sud, mais c′est le nord pour ceux qui habitent dans le Nord. Si vous bougez d′Ubud à Kuta, vous suivez exactement la direction indiquée par la boussole (nord-sud/kaja-kelod), mais si vous remontez de Lovina à Munduk, ça ne marche pas du tout même quand vous faite exactement la même direction.  Êtes-vous confus ? Ne soyez pas ! 
À Bali, kaja-kelod ne se réfèrent pas vraiment à l′axe nord-sud comme ce que vous faites logiquement en Occident, mais ils font référence à l′orientation spatiale balinais qui s′appelle “hulu-tebèn”. Donc, kaja, c′est hulu, le haut, l′amont, la direction sacrée de la montagne, alors que kelod, c′est teben, le bas, l′aval, la direction profane de la mer. Le sens de ces deux mots (kaja-kelod) est ainsi variable en raison du contour géographique de l′ile. Bali est traversée justement au milieu par une chaine de montagne d′ouest en est coupant l′ile en deux plaines, le sud et le nord.     




vendredi 31 janvier 2014

À faire et à ne pas faire à Bali

En générale, les touristes qui ont passé, ou sont en train de passer, leurs vacances à Bali surnomment cette île comme « l’île de paradis ». Cependant, on doit être toujours réaliste du fait, comme partout ailleurs sur la planète, que ce jardin des dieux recèle aussi des dangers, des désagréments, des macaques combattifs, des scooters entêtés et autres. À défaut d’une prudence extra, vous pourrez terminer vos vacances non avec de bons souvenirs mais plutôt par les blessures ou la maladie. Par ailleurs, la culture balinaise est l’une des principales attractions touristiques de l’île mais, à leur insu,  les touristes peuvent offenser les locaux en violant les éthiques et les coutumes locales sans jamais en vouloir faire. Si vous souhaitez vous mêler à la population locale ou visiter les temples balinais, et ça va se passer sans doute, il faut savoir ‘quelque chose’ ce qui vous permet d’y vivre aisément et maintenir de bonne relation interpersonnelle n’importe où sur l’île.

Cet article a pour objectif de présenter quelques petites astuces à ceux qui sont en train de préparer leur voyage à Bali afin d’éviter les incidents qui arrivent quelquefois aux touristes sur place, et c’est ainsi qu’ils remportent le meilleur de leur voyage à ce petit paradis sur la terre. 

Savoir vivre et coutumes à Bali
Malgré bien de modernités que l’on peut remarquer à Bali, la culture locale reste fournir un principe fondamental sur lequel les Balinais se conduisent et créent des relations interpersonnelles. Donc, si vous désirez visiter ses temples, rencontrer ses habitants dans un marché, dans la rue, sur la plage..., il faut être bien avec eux en faisant attention à votre attitude de ne pas casser les fragilités locales.

Voici quelques astuces de savoir-vivre lors de vivre à Bali :
  • Habillez-vous et agissez de manière appropriée et modeste.
    Les Balinais sont tant plus conservatifs que la plupart des occidentaux. Malgré leur tolérance, ils froncent les sourcils sur les démonstrations publiques d’affection. Donc, quand dans les villages ruraux ou près des sites religieux, tenez les attitudes de convoitise à un strict minimum. Il en va de même avec des vêtements, habillez-vous aussi modestement que possible en particulier quand visiter des temples. Quand visiter un temple balinais, les hommes et les femmes sont exigés de couvrir les épaules et les jambes. Les tongs sont parfaitement acceptables tant que l’aspect général reste modeste. Si en raison de la chaleur tropicale vous préférez porter un short pour vos visites, munissez-vous néanmoins d’un sarong (une sorte de pareil-haut) et un selendang (une écharpe) à mettre à la taille avant d’entrer dans un temple. Dans la plupart des sites, ces articles sont normalement disponibles et à louer à l’entrée, mais vous pouvez apporter le votre.
  • N’utilisez jamais la main gauche pour toucher, pour donner ni pour recevoir.
    Cette précaution a rapport avec la main gauche d’être utilisée en particulier pour des raisons hygiéniques. De coutume, les Balinais utilisent de l’eau à la place de papier toilette pour nettoyer les régions infernales, et c’est la main gauche qui le fait. Donc, elle est considérée un peu polluée et impure et ne devrait jamais être utilisé pour toucher d’autres personnes ni pour remettre quelque chose. L’exception est lorsque vous donnez quelque chose avec toutes les deux mains, cela est considère comme un grand compliment.
  • N’utilisez pas votre index pour pointer ou appeler.
    En cas d’attirer l’attention de quelqu’un, invitez-lui de venir en étendant la main et, avec la paume tournée vers le bas, faisant une geste à la baisse.
  • Ne touchez jamais la tête de quelqu’un.
    Les Balinais croient que l’âme de quelqu’un réside dans sa tête, ce qui fait de limites pour les gens pour la toucher. Même pas les enfants ne devraient être touchés sur leur tête; c’est bien au contraire à ce qui est habitué en Occident.
  • Ne donnez jamais d’argent aux enfants ni à ceux qui tendent la main.
    À Bali donner l’argent aux enfants ou à ceux qui en demandent n’est pas recommandé parce qu’à défaut, vous pourrez créer des relations dénaturées, frustrations et détériorer leur future. Bien que donner des cadeaux aux enfants plus petits ou plus grands ne soit pas un tabou sur l’ile, mais si vous en distribuez sans raison aux enfants, cela leur incite à en demander plus en plus à chaque fois qu’ils croisent des touristes.
  • N’entrez pas dans un temple balinais pendant vos règles.
    Cela peut être pénible pour une femme, mais vous êtes dans une situation où l’ensemble de culture de l’ile est contre vous à cet égard. En effet, toute femme ayant ses règles, ou n’importe qui avec une blessure saignante ou écoulement sanguin, est considérée impure et ne pas être autorisée d’entrer dans tout site religieux.
  • Ne marchez pas sur des offrandes par terre.
    Les petites corbeilles aux fleurs colorées dont vous y trouvez partout (par terre, sur le trottoir, sur des plateformes...) sont les offrandes quotidiennes (localement appelée "canang sari") que les Balinais déposent dans la matinée pour leurs dieux et les esprits de la nature. Marcher sur ces offrandes peut être terriblement offensive pour un Balinais qui est témoin de votre faute. Donc, faite attention sur votre pas autour de l’ile de ne pas marcher sur les offrandes.
  • N’interrompez pas toute procession ou d’autres cérémonies religieuses.
    À Bali les processions religieuses se passent assez régulièrement, en particulier avant le jour férié comme Nyepi (jour de silence), la fête de temple..., et ces processions sont données la priorité par rapport à votre voyage. Donc, si vous êtes coincés derrière une procession dans une petite route, il est mieux de ne pas klaxonner ni faire des chahuts. Par ailleurs, dans un temple balinais, il y a quelques règles à suivre afin de garder une attitude appropriée au cours des cérémonies religieuses. Par exemple :
    - Votre position n’est pas plus haute que celle du prêtre qui officie la cérémonie.
    - Évitez d’utiliser la photographie au flash dans le temple.
    - Quelque soit la raison, vous n’êtes pas autorisés de marcher devant les fidèles qui sont en prière.




mardi 21 janvier 2014

Le village balinais : le cœur de la société balinaise



Quand on vient à Bali et fait quelques excursions autour de l’ile,  son itinéraire inclue  à coup sûr la visite d’un ou plus de villages, ou au moins passer par quelques villages. Une fois sur la route et arrivé à l’entrée du village, on y remarque sur chaque côté de la route des murs d’enceinte (clôture) assez variables coiffés de chaume, et aujourd’hui de plus en plus en bêton, avec des portes d’entrée donnant accès aux résidences des familles. C’est souvent aujourd’hui que l’on trouve également quelques magasins et des petits commerces qui fournissent aux villageois tout ce que l’on a besoin tous les jours. Derrière les  habitations se trouvent les potagers et plusieurs bananiers fournissant aux familles des légumes verts, des céréales et des fruits. Des coqs de combat dans des cages de bambou sur le sol, des poules libres comme l’air et des chiens errant dans les rues sont des aspects tellement courants dans un village balinais. Les canards n’y sont pas laissés libres mais dirigés quotidiennement vers les rizières.

Au centre du village se trouvent les maisons et édifices communaux, le temple local, le pavillon public des réunions, le tour de cloche en bois (bale kul-kul), sans oublier le grand arbre sacré (banian) aux racines embrouillées sous lequel se mettent quelques hommes avec leur coq. À quelques distances du village, habituellement au fond du village, se situe le cimetière, un espace ouverte entouré d’arbres dans lequel se voient des tombeaux – mais ils sont tous éphémères. C’est ici où ont lieu les crémations des corps. Ce site abrite aussi un temple (pura dalem) dédié aux défunts. Globalement, le village balinais est ombragé, très bien entretenu. Les jardins aux fleurs colorées le long de la route et la manipulation communale de l’eau produisent un fort sentiment de sécurité et d’organisation ordonnée. Voila la description globale aperçue quand on visite un village balinais.

Sur le plan socioculturel, un village balinais est plus qu’un simple groupe d’habitations et de bâtiments publics. C’est vraiment le cœur de l’organisation sociale balinaise qui abrite une communauté religieuse attachée à quelques temples. Le nombre de temples auquel la communauté villageoise est reliée varie de village en village. Chaque membre de la communauté est obligé par la coutume de prendre part à l’organisation des fêtes et cérémonies des temples. Les habitants considèrent la terre comme un héritage des ancêtres fondateurs qu’ils vénèrent autant que des divinités locales. Tous les couples mariés appartiennent à une association de voisinage (banjar) qui veille à l’application de la loi coutumière (adat) réglementant la vie privée et se charge des rites funéraires et des cérémonies de mariage.

Vue de l’administration de l’État, Bali est l’une des 33 provinces de la république d’Indonésie, constituée de 8 régions (kabupaten), une municipalité (kota madya), quelques dizaines de districts ou bourges (kecamatan)  et quelques centaines de villages administratifs (desa dinas). De cette structure administrative de l’État, Bali abrite deux types de villages : le premier, le village administratif qui est lié structurellement au système constitutionnel de l’état; le deuxième, c’est le village coutumier (desa pekraman ou desa adat) qui est autonome de nature. Le premier a été crée au départ par le gouvernement colonial hollandais après la conquête du sud de Bali en 1906 – 1908, alors que le dernier est l’organisation traditionnelle qui remonte au XIe siècle et établi en fonction des obligations coutumières et de l’attachement autour de ses temples. Compte tenu que les deux types de village sont établis avec différents concepts, ils ne sont guère congruents en termes du territoire et du nombre de population. Cet article se délimite pourtant à ce dernier car toute particularité et complexité de la culture, tradition et religion de Bali qui se distinguent des autres villages ou organisations de tout l’archipel sont associées, de manière directe ou indirecte, à cette ancienne organisation sociale balinaise. 

L’administration des villages balinais. 
Les villages balinais sont administrés par un conseil qui s’appelle "krama desa" composé de tous les foyers aux conjoints mariés. Tous les cinq ans ce conseil élit  l’un de ses membres comme chef du village (bendesa ou klian desa) et se réunit dans le pavillon communal (bale agung)  une fois par mois. Toutes organisations de la vie du village, fêtes et cérémonies des temples, etc. sont réglementées par une palette de lois coutumières convenues au village (awig-awig desa). Aujourd’hui, toutes les lois coutumières de Bali sont revues et adaptées aux sources du droit national et aux droits de l’homme. C’est ainsi qu’aucune décision prise n’est pas appuyée sur la délibération démocratique.  Il arrive que le conseil administre des sanctions à l’un ou plus de ses membres en violation de la loi coutumière.

Les grands villages et les villes importantes (Denpasar, Sanur, Kuta, Ubud et autres)  sont découpés en quelques petites associations de voisinage, et celle-ci s’appelle " Banjar ". Comme tous les villages, ces circonscriptions  possèdent également toutes les caractéristiques administratives des villages, chacune avec ses temples, son conseil, son pavillon, sa fête et cérémonie de ses temples.  Et c’est ainsi que l’organisation villageoise est universelle à Bali jusque dans la capitale provinciale de Denpasar.

Dans le but de préserver la culture et les traditions locales contre le développement intense du tourisme à Bali, et aussi grâce à l’autonomie régionale mise en place par le gouvernement indonésien depuis une quinzaine d’années,  l’orientation de développement à Bali a été changée pour être plus durable et tournée plutôt vers les villages coutumiers. Le corolaire est qu’il y a de plus en plus de nouveaux villages coutumiers (desa pekraman) qui ont été établis dans chaque région à Bali, et aujourd’hui, dans un territoire d’un seul village administratif se trouvent plusieurs villages coutumiers. Malgré les caractéristiques communes partagées par tous les villages coutumiers sur l’ile,  il y a de nombreux éléments et coutumes qui ne se trouvent vraiment que dans certains villages, et à Bali ces variantes spécifiques à une certaine communauté au sein d’une structure culturelle plus large sont souvent dénommées « desa mawa cara » (coutumes spécifiques à certains villages) qui méritent une préservation consciente de l’autorité balinaise.

Les aristocrates balinais restent habiter dans leur palais (puri) situé à l’intérieure des villages. Ces vastes complexes d’habitation sont protégés d’un mur d’enceinte avec deux ou trois portails donnant accès à l’intérieure. Comme un village miniature, cette habitation contient les maisons des divers membres et branches de la famille, chacune avec son jardin et ses murs de séparation. La société rurale de Bali ne possède pas de classe moyenne proprement dit. En générale, cet état est occasionné par la tendance que les hommes d’affaires, les entrepreneurs, les boutiquiers et travailleurs indépendants préfèrent habiter en ville comme Denpasar et ses banlieues.
Bali Essentiel : voyage Bali sur mesure