Le plus grand nombre de manifestations
artistiques à Bali est consacré à la dévotion et sincère sacrifice au Dieu
Dans le monde du tourisme, Bali est effectivement une destination très connue au monde. Les paysages enchanteurs, la culture vivante et authentique, la population chaleureuse sont quelques uns parmi autant de clichés emblématiques associés à Bali. En coulisse de sa notoriété, néanmoins, il existe évidemment de nombreuses choses qui sont très peu dévoilées et ainsi méconnues aux publiques, même aux Balinais eux-mêmes, et c′est normal... Ci-dessous sont quelques faits importants de Bali rarement dévoilés jusqu′à présent et qui méritent d′être connus. |
Bali est située entre Java à l′ouest et Lombok à l′est, et s′étend sur
153 kilomètres environs de l′ouest à l′est et 122 kilomètres du nord au sud
avec la totale superficie de 5,780 kilomètres carrés habitée par 4,22 millions
d′habitants et donc la densité moyenne de 730 habitants par kilomètre carré.
De la totale de 4,22 millions d′habitants, se trouvent 89% de l′ethnie
balinaise, 7% de l′ethnie javanaise, 1% de l′ethnie Bali originaux (Bali Aga),
et 1% de l′ethnie maduranaise (de l′ile de Madura). Sur le plan religieux ou la
croyance, 92,29% de la population sont hindouistes, 5,69% musulmans, 1,38%
catholiques et chrétiennes, et 0,64% bouddhistes.
Dans la communication quotidienne, il existe 3 langages employés sur
Bali. L′emploi du langage balinais se trouve plus dominant dans la compagne,
alors qu′en ville comme Denpasar et les lieux touristiques s′emploie plus
souvent la langue indonésienne (le Bahasa Indonesia). Et les langues étrangères comme anglais, japonais, français, mandarins, espagnol, italien s′utilisent
largement et notamment dans les lieux touristiques – Kuta, Sanur, Nusa Dua, Ubud, Lovina, Amed...
Actuellement les moyens d′existence des Balinais sont majoritairement en rapport avec le secteur du tourisme, le commerce, l′agriculture, l′artisanat, les fonctions publiques... Par ailleurs, Bali est aussi connue comme ile où la population est très attachée à la culture, la tradition, et l′art.
Actuellement les moyens d′existence des Balinais sont majoritairement en rapport avec le secteur du tourisme, le commerce, l′agriculture, l′artisanat, les fonctions publiques... Par ailleurs, Bali est aussi connue comme ile où la population est très attachée à la culture, la tradition, et l′art.
Malgré la transformation en cours, la riziculture reste l′activité
principale de la plupart de Balinais
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L′adaptation des artisanats au goût des clientèles ouvre une grande espace de créativité parmi les artistes et les artisans de Bali
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On estime que Bali a déjà été habitée depuis 2000 Av. JC par le groupe d′Austronésienne,
la population qui migra de l′Inde continentale et de la Chine. Cette période est
bien affirmée dans une ancienne inscription en pierre qui a été découverte dans
un petit village appelé Cekik, à l′ouest de Bali. De la pratique
culturelle ainsi que la langue utilisée à l′époque, les archéologues et les anthropologues sont en
accord que les Balinais ont de l′affinité avec la population qui habite d′autres
régions de l′Asie du Sud-est et l′Asie orientale entre autres les autres
indonésiens, Malaysiens, Singapouriens, et Philippines.
Le nom “Bali Dwipa” (en sanscrit “l′ile de Bali”) est marqué dans
plusieurs anciennes inscriptions et plaques dont une étant celle de Blanjong
écrite par Sri Ksari Warmadewa
en 914 qui mentionne le nom “Walidwipa”. Il est décrit également que le
système complexe d′irrigation traditionnelle de Bali qui s′appelle “Subak”
fut commencée à y mettre en application à l′époque. Et aujourd′hui le subak
de Bali est classé en tant que patrimoine mondial de l′UNESCO.
L′une des anciennes inscriptions qui marque le nom “Wali
Dwipa” (l′ile de Bali)
|
Le complexe système d′irrigation traditionnelle de Bali
en fait commença à mettre en application à Bali avant le X e siècle.
|
· Quand les Occidentaux arrivèrent à Bali
pour la première fois ?
·
Quand Bali est devenue une destination
de voyage international
Malgré l′arrivée
des étrangers à Bali ayant lieu bien longtemps à l′avance, le tourisme soi-même
ne commença pas à cette époque. Leur
arrivée eut pour seul but de faire du commerce et se poursuivre au
colonialisme, compter depuis l′époque portugaise, néerlandaise et enfin
japonaise. Le tourisme ne commença à donner qu′un signal fort à Bali jusqu′à ce
que les anthropologues Margaret Mead – Gregory Bateson, les artistes Miguel
Covarrubias et Walter Spies, et un musicien Colin McPhee aient publiés leurs
ouvrages en 1930 qui décrivent Bali en tant que “charme esthétique d′une terre
en paix avec elle-même et la nature”. Ces publications fut réussies de faire
curieux et intriguer les voyageurs de venir à voir Bali. Depuis cette ile
commençait à accueillir les voyageurs internationaux et se transformer aujourd′hui
en destination touristique très prisée et toujours inondée des touristes chaque
année.
·
La plus grande tragédie de Bali
Avant de gagner sa
réputation actuelle, Bali a en fait traversés des moments difficiles au cours
des quels des milliers d′habitants furent laissés sans abri et tués par les incidents
les plus dévastateurs dans l′histoire de Bali.
La première tragédie
est survenue en 1963 lorsque le mont Agung cracha des cendres et de la lave
chaude sur toute l′ile. En plus de
perdre leurs maisons, les habitants perdirent aussi leurs terres enfouies sous
le sable volcanique. Cette condition fit fuir beaucoup d′habitants, surtout
ceux qui habitent dans les régions autour du volcan, vers d′autres régions plus
sécurisées, même vers d′autres iles. Au début du régime de Générale Suharto,
les Balinais qui avaient perdu leurs propriétés furent réinstallés sur d′autres
iles – Sumatra, Kalimantan, Sulawesi...Depuis lors, les Balinais, qui ne sont
pas d′origine nomade, commençaient la vie en dehors de leur terre ancestrale,
notamment dans les zones de transmigration.
Deux ans plus tard, en 1965, la rébellion politique des groupes communistes éclata à Jakarta, la
capitale de l′Indonésie, se propageant et évoquant une catastrophe humanitaire jusqu′à Bali. Le conflit violent entre les sympathisants de deux parties politiques les plus
influentes à l′époque, la partie communiste (PKI) et la partie nationaliste
(PNI), se transforma en friction horizontale provoquant un massacre de groupe
communiste dans toute l′Indonésie.
Sur la total
victime qui compte environs 500,000 personnes de toute l′Indonésie, il y avait au
moins 80,000 victimes qui sont tombées à Bali, et ce nombre représente 5%
de la population balinaise à l′époque. Il s′agit à proprement parler d′une catastrophe humanitaire qui
laissait un traumatisme psychologique très profond parmi les Balinais jusqu′à présent.
· La faune de Bali non uniquement l′étourneau de Bali
· La faune de Bali non uniquement l′étourneau de Bali
Au moins jusqu'au
début du 20e siècle, la faune qui vécut sur Bali n′est pas uniquement le "Jalak
Bali” (l′étourneau de Bali), mais aussi d′autres espèces, y compris les grands
mammifères tels que taureaux, léopards et tigres de Bali (Panthera Tigris Balico). Jusqu'à présent les
taureaux de Bali (Bos Sondaicus) sont toujours là, pas comme animaux sauvages mais comme animaux de compagnie qui peuvent aider à travailler dans les champs, les rizières...
Alors que les tigres
de Bali et les léopards sont maintenant disparus. Selon "La liste rouge mondiale de
l'UICN des espèces menacées", le reste de dernier tigre de Bali a été
abattu en 1937. Mais elle a affirmé qu′il existèrent encore quelques uns jusqu'à 1940-1950.
·
La prévision de la pénurie d′eau dans
le Sud de Bali
En
raison de l′organisation des activités touristiques en abondance qui impliquent de l′usage massif
de l′eau souterraine par de nombreux
hôtels concentrés dans le sud, deux
rapports journalistiques, chacun étant “Desperately seeking survival” de la Magazine Time 2002 et “Goverment to
build water catchment at Petanu river” de Jakarta Post 2011 ont indiqué 200
rivières environs sur un total de 400 sur Bali qui subissent de sécheresses
surtout dans le Sud de Bali. Ces rapports ont signalé également que le Sud de
Bali subi une pénurie d′eau potable jusqu′a 2500 litre par seconde l′année
dernière.
En anticipation de
cette situation, l′état a projeté une construction d′un bassin versant et une
installation de traitement près de la rivière Petanu dans la région de Gianyar
avec la capacité d′évacuation d′eau de 300 litre par seconde introduite à la
ville de Denpasar, Badung, et Gianyar.
·
Bali en dérision et adoration
Après l′attentat
de Bali en 2002, de nombreux pays ont émis un avertissement pour ses citoyens
pour être prudent quand ils voyagent à Bali. Les États-Unis, par exemple, avaient émis
une forte interdiction pour ses citoyens de ne pas visiter Bali, puis ils en arrêtèrent en 2008 suivi par l′Australie qui abaissa son avertissement en
catégorie moyenne.
La dernière mise
en garde était le rapport du gouvernement de l′Australie occidental en mi-mars
2013 avertissant ses citoyens à se méfier du risque de contracter des maladies
infectieuses lors de la visite de Bali. Cependant, cette mise en garde y
termina immédiatement dès que le
ministre australien des affaires étrangères est venu à Bali en juin 2013 et a témoigné
lui-même la vraie condition de Bali. En dépit de cela, il reste encore d′autres
choses qui embrumaient le tourisme de Bali depuis cette dernière décennie.
Malgré la présence
du côté négatif et d′autres inconvenances, Bali dispose aussi d′un bon côté avec
beaucoup d′éloges et de récompenses prestigieuses provenant de diverses partis
entres autres :
- La reconnaissance en tant que “The
Best Island” de Travel and Leiseure en 2010. Ce prix a été attribué
à Bali parce qu′elle est considérée
comme destination touristique avec des attractions très complètes (plages,
montagnes, villages, rizières, culture, art, musées, esprit ouvert et
chaleureux de ses habitants...)
- La reconnaissance en tant que “World′s
Best Islands” de BBC en 2011. Bali est jugée comme la meilleure ile au
monde après la Grèce.
- Encore de divers honneurs comme le plus
beau, le plus favoris...qui ont été épinglés pour Bali par de divers portails
de voyages internationaux.
·
L′art sacré... ce n′est pas l′art de la
scène
Bali
est très célèbre pour la spiritualité et l'art. Dans le passé, toutes les
activités entreprises constituaient une forme de sincère dévotion (bhakti) et
sincère sacrifice (yadnya) dédiée au Dieu. De même, toutes les formes d′art
qui étaient créées et effectuées étaient la manifestation de dévotion. Donc,
danser, faire de la musique, chanter une chanson sacrée, faire de la sculpture
sont des formes de dévotion.
Parmi
de nombreux types d′art, certains sont considérés comme sacrés et donc ne
peuvent être représentés que dans certaines occasions, par exemple, lors de la
fête d′un temple ou certain rituel dans le village. Alors que d′autres
peuvent être représentés n′importe quel jour même quand il n′y a pas de fête
particulière.
Depuis que Bali est devenue une destination touristique, de nombreuses
activités artistiques ont vécu l′expérience de changement de valeurs – de la
dévotion à la commercialisation. Les formes d′art qui avaient été consacrées à
la dévotion dans les temples, dans les palais... sont aujourd′hui largement exposées
et représentées aux touristes. Par
conséquent, de nombreux observateurs et amateurs de Bali sont
inquiets que la valeur sacrée de l′art balinais ne soit plus préservée, et c′est
logique. Cependant, ces inquiets ont été
anticipés par les autorités balinaises de manière juste et appropriée, c′est à
dire, en faisant la distinction entre l′art sacré et l′art profane. Cette
distinction se fait en éliminant certains aspects sacrés de l′art soi-même lors
de la représentation ou la reproduction pour les touristes. La danse de Barong,
par exemple, habituellement représentée
pour les touristes tous les jours, n′est pas en fait la version originale. À
part la durée du spectacle déjà adaptée au goût de touriste, certains aspects rituels
de la danse sont éliminés afin d′éviter la dégradation de ses valeurs magiques.
·
Kaja – Kelod... ou perdre son orientation
spatiale à Bali
Comme
on disait avant, le langage largement utilisé à Bali est le langage balinais (basa
Bali), alors qu′en ville on utilise le bahasa Indonesia (la langue
indonésienne) ou le mixte ou une sorte de créole Bali-Indonesia avec un
accent fort balinais. Ceux qui
travaillent dans le tourisme arrivent à parlent bien une ou plus de langues
étrangères.
Cependant,
pour ceux qui viennent de s′installer à Bali, les rudiments langagiers à
maitriser sont ceux qui ont rapport avec la désignation de direction : kaja, kangin, kelod,
kauh (nord, est, sud, ouest respectivement). Pourquoi ? Lorsqu′on y demande un certain endroit, les Balinais
donnent toujours la réponse avec la direction de points cardinaux
plutôt que droite – gauche comme il est courant en
Occident. Quand on demande : “Où est le café Uno ici ?”, par exemple, les Balinais tendraient à en répondre : “Il est juste au nord (au sud/à l′ouest/à l′est)
de l′hôtel Abian”.
Le
pire est pour comprendre et designer la direction kaja-kelod (nord-sud), et
pour ceux qui sont nouveaux à Bali, ces deux mots sont vraiment ambigus. Kaja
(nord), c′est effectivement le nord pour ceux qui habitent dans le Sud (Denpasar, Sanur, Kuta...), mais c′est le sud pour ceux qui habitent dans le
Nord (Singaraja, Lovina...). De même, kelod (sud), c′est vraiment
le sud pour ceux habitent dans le Sud, mais c′est le nord pour ceux qui
habitent dans le Nord. Si vous bougez d′Ubud à Kuta, vous
suivez exactement la direction indiquée par la boussole (nord-sud/kaja-kelod),
mais si vous remontez de Lovina à Munduk, ça ne marche pas du
tout même quand vous faite exactement la même direction. Êtes-vous confus ? Ne soyez
pas !
À Bali, kaja-kelod ne se réfèrent pas vraiment à l′axe
nord-sud comme ce que vous faites
logiquement en Occident, mais ils font référence à l′orientation spatiale balinais qui s′appelle “hulu-tebèn”. Donc, kaja, c′est hulu, le haut, l′amont, la
direction sacrée de la montagne, alors que kelod,
c′est teben, le bas,
l′aval, la direction profane de la mer. Le sens de ces deux mots (kaja-kelod) est ainsi variable en raison du contour géographique de l′ile. Bali est traversée justement au milieu par une chaine de montagne d′ouest en est coupant l′ile en deux plaines,
le sud et le nord.
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